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Entre Deux Eaux
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9 mai 2014

" Pas son genre " UGC Toison d'Or

genre

belvaux

 

Réalisateur : Lucas Belvaux.

Acteurs : Emilie Duquenne, Loïc Corbery (de la Comédie Française), Sandra Nkake, Charlotte Talpaert, Anne Coesens, Daniela Bisconti, Didier Sandre, Martine Chevallier (de la Comédie Française).

2013

Appréciation personnelle : ***

Le réalisateur nous propose une comédie charmante et, sans pour autant renouveler l'histoire de la rencontre improbable entre deux êtres que tout sépare, trouve le rythme, la vivacité, l'humour, la pointe de tristesse pour nous conter cette histoire d'amour impossible dont on devine la fin.

Dès les premières scènes, le cinéaste trouve le ton qu'il faut et place ses deux personnages dans leur environnement, par petites touches il les dépeint, les croque et nous les rend déjà terriblement vivants ! Le film à peine commencé nous avons déjà de l'empathie pour le prof de philo et pour la petite coiffeuse. Lui, parisien d'âme mais détaché (malgré lui !) à Arras pour un an, elle travaillant dans un salon du centre ville. Lui, cérébral, séducteur sans aucune envie du couple et de la paternité, sans doute un rien égoïste; elle, mère célibataire, extravertie, simple et joyeuse, solaire.

Porté par un couple d'acteurs qui se complète bien dans la différence de leurs personnages ! Emilie Duquenne est craquante et jolie à croquer ! et nous a déjà prouvé combien elle est bonne comédienne (je pense à son interprétation dans " A perdre la raison " de Joachim Lafosse en 2012 - la scène de crise de larmes dans la voiture me reste en mémoire !) et Loïc Corbery aborde avec aisance et classe et élégance son premier rôle à l'écran, plus habitué aux planches !

Jolie et juste peinture de la vie dans une petite ville de province, de la difficulté à s'aimer quand tout sépare mais que le sentiment est là cependant ! Il y a dans la vie des impossibilités qui déchirent le coeur et, cela, le cinéaste nous le fait tellement bien sentir.

Petit bémol, d'avoir forcé quelque peu le trait sur le personnage de la petite coiffeuse. Simple, oui, mais pas idiote, le fait de souligner que son fils s'appelle Dylan n'était pas nécessaire !

 

genre 1

 

 

 

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