" Gone girl " UGC Toison d'Or.

Réalisateur : David Fincher.

Acteurs : Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Carrie Coon, Kim Dickens, Patrick Fugit, Emily Ratajkowski.

2014

Appréciation personnelle : ****

 "Gone Girl est l'adaptation du best-seller "Les Apparences" (près de 2 millions d'exemplaires vendus aux Etats-Unis et 20 semaines consécutives dans le classement des meilleures ventes) de l'Américaine Gillian Flynn. La romancière signe également le scénario du film. A la grande surprise de Ben Affleck, entre autres, l'auteure Gillian Flynn a changé la fin de son histoire au moment de transformer son livre en scénario, créant ainsi un troisième acte complètement inédit. " (Allociné).

Point trop ne dire pour ne pas déflorer le sujet !!

Une femme disparaît, le mari le signale à la police mais son attitude introvertie, comme un manque d'émotion apparente, une certaine désinvolture le désignent comme présumé coupable. Bien entendu, la presse, la télévision s'en mêlent, vautours autour de la proie, les voisins assoiffés de curiosité malsaine se passionnent pour cette télé-réalité qui leur est offerte !

Un thriller qui sélève au-dessus de la moyenne, emportant le spectateur sans le lâcher, machiavélique et noir, cauchemar magnifique !, une tension dramatique qui ne se relâche jamais, tordu à souhait mais pour le plus grand plaisir du spectateur, l'inquiétude s'installe et ne nous quitte pas ! Flashbacks et voix off servent à merveille le rythme du récit, deux procédés qu'en principe je n'aime pas ! et une fin qui crée le malaise !

Il fait partie de ces films qui poursuivent le spectateur. Atmosphère sombre et trouble, malsaine, parce que peinture de la vie en couple où l'intimité et la vie sociale ne se conjuguent pas en harmonie, où l'être humain révèle ses faiblesses, sa médiocrité, ses blessures, ses failles et devient un danger pour l'autre.

Interprétation impeccable et l'actrice anglaise Rosamund Pike obtient ici sans doute son plus beau rôle, très hitchcockienne par sa blondeur et son allure (faussement) glacée

Deux heures trente de bonheur cinématographique !