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Entre Deux Eaux
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16 avril 2015

" Le Vice et la Vertu " TV5MONDE

Roger_Vadim_-_stillvice 1

Réalisateur : Roger Vadim.

Acteurs : Catherine Deneuve, Annie Girardot, Robert Hossein, Philippe Lemaire, O.E.Hasse, Serge Marquand, Georges Poujouly, Paul Gégauff.

Inspiré librement de l'oeuvre du Marquis de Sade.

1963

Appréciation personnelle : *

Jeune loup au physique de beau ténébreux, fréquentant dans les années 50 le milieu intello-poético-culturel parisien, Vadim - on peut le dire ! - ne fit pas une carrière mémorable en tant que cinéaste !

Sa renommée, il la doit d'avoir crée Bardot, d'avoir compris que dans la jeune Brigitte encore timide et encore rebelle endormie !, il y  avait un potentiel énorme de beauté en devenir et d'une personnalité hors du commun !

Bardot devint BB dans le film "Et Dieu.... créa la Femme", film qui est une curiosité aujourd'hui mais dans lequel la jeune Juliette explose par sa beauté redoutable, son irrévérence, sa candeur mêlée d'une innocence perverse, sa liberté d'agir hors des convenances, sa sensualité, son impertinence, son insolence, son arrogance, tout cela masquant une profonde fragilité et un besoin fou d'être aimée ! Un personnage très moderne et "ovni" pour l'époque où , finalement, les spectateurs étaient plus choqués par son comportement que par sa nudité ! La scène du repas de noces est jouissive !

En fait, Bardot ne jouait pas, elle était elle-même, son plus beau rôle !

" Le vice et la vertu " se situe pendant le Paris occupé. Deux soeurs que tout oppose, la "vicieuse" Girardot aui fréquente les allemands par opportunisme et pour mener belle vie, elle se qualifie elle-même de putain, et la "vertueuse" Deneuve, dont le fiancé est arrêté le jour même de son mariage. Celle-ci demande à l'autre de l'aider, vu ses fréquentations, pour le faire libérer sans se douter qu'elle met le pied dans un engrenage qui va l'entraîner très loin !

Décevant, scénario peu passionnant, malgré le scandale paraît-il qu'il produisit à sa sortie, on se dit que Pasolini aurait réalisé une histoire bien plus sulfureuse ! Rappelons-nous "Salo ou les 120 journées de Sodome" (1975) !

Ici, je me suis dit qu'innovateur avec Bardot, Vadim avait signé un film qui sombrait un peu dans le ridicule, une approche maladroite du rapport sado-masochiste où des femmes sont utilisées sexuellement dans un immense château par des nazis pervers ! Ca ne vole pas très haut !

Une seule scène que je retiens, celle des tortures infligées à un homme mais vues par le regard de Girardot et l'émotion et l'horreur qui s'impriment sur son visage ! Grande actrice !

Si Deneuve avait déjà tourné quelques films, c'est celui-ci qui la fit découvrir au grand public. Vadim la transforma en look Bardot comme il le fit pour Annette Stroyberg et Jane Fonda !

 

 

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