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Entre Deux Eaux
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27 décembre 2016

" La Découverte du Ciel " de Harry Mulisch.

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Harry Muslisch, écrivain néerlandais né en 1927 à Haarlem et décédé en 2010 à Amsterdam, d'un père austro-hongrois émigré aux Pays-Bas et d'une mère juive née à Anvers.

Réputation internationale, considéré comme l'un des meilleurs écrivains hollandais, plutôt imbu de lui-même !, grand nombre de prix et de récompenses et "La Découverte du Ciel" a été élu en 2007 meilleur roman néerlandais de tous les temps.

D'après ce que j'en ai appris, on ne sait pas trop qui est à l'origine de cette élection !

Ce roman sommeillait dans ma bibliothèque depuis quelques années, plusieurs tentatives de lecture avaient échoué ne parvenant pas à m'imposer 1139 pages de lecture, oui, un pavé, qui démarrait de façon plutôt ardue, d'où ma réticence.

Si, dans l'ensemble, l'écriture est fluide, permettant au lecteur de suivre avec aisance les trois personnages prncipaux, il s'y mêle des envolées métaphysiques que j'ai laissées passer au-dessus de moi, qui alourdissent le propos et donnent une impression de prétention. Un roman dont la longueur n'était pas nécessaire, une impression donc mitigée là où d'autres vont crier au chef-d'oeuvre !

Empathie pour les personnages, certes, mais indigestion d'une narration qui s'étire et s'étire !

Peut-être que d'autres lecteurs, plus intelligents que moi, auront apprécié !

" Les mois suivants, lorsqu'ils n'étaient pas à l'étranger, ils ne laissèrent pas passer un seul jour sans se voir. Jamais Max n'avait rencontré quelqu'un comme Onno, ni Onno quelqu'un comme Max - jumeaux autoproclamés, ils ne cessaient de s'enchanter l'un de l'autre. Chacun se sentait inférieur à l'autre, chacun était à la fois serviteur et maître, ce qui produisait une sorte de série infinie, comme entre deux miroirs qui se réflechissent mutuellement. A force de voir surgir leurs silhouettes inséparables dans la rue, dans les grands cafés et les petits bistrots, il arrivait qu'on les traitât d' "homo-intellectuels". Il étaient entourés d'incompréhension et de suspiscion, car ils représentaient une menace : deux hommes adultes, qui n'avaient apparemment nul penchant érotique l'un pour l'autre, qui semblaient n'avoir rien en commun, et qui pour cette raison même, de façon énigmantque, se fondaient en une quasi-symbiose. Pédés, ils n'auraient gênés personne, ils auraient simplement formé un couple d'amoureux. Alors qu'ils confrontaient tout un chacun au sentiment d'un manque, ce qui pouvait susciter un désagréable mélange d'envie et d'agressivité ...."

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