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Entre Deux Eaux
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10 mars 2017

" Le Secret de la chambre noire " UGC Toison d'Or

Le-Secret-de-la-Chambre-Noire-2016-Kiyoshi-Kurosawa-345-poster-450

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Réalisateur : Kiyoshi Kurosawa.

Acteurs : Tahar Rahim, Constance Rousseau, Olivier Gourmet, Mathieu Amalric, Malik Zidi, Valérie Sibilia.

2016

Appréciation personnelle : *

" Olivier Gourmet incarne un photographe passionné par le daguerréotype. Il s'agit d'un procédé photographique inventé par Louis Daguerre en 1837. Le daguerréotype produit une image sans négatif sur une surface d'argent pur, polie comme un miroir et exposée directement à la lumière. La grande particularité de cette technique est qu'elle raccourcit considérablement le temps de pose, passant de plusieurs heures à quelques dizaines de minutes. Daguerre, qui a grandement fait avancer la technologie de développement des photographies, a été un temps considéré comme l'inventeur de la photo avant que la paternité réelle de l'invention ne soit rendue à Joseph Nicéphore Niépce.  Constance Rousseau devait porter une sorte d'armature assez oppressante pour les scènes où elle se fait photographier via un daguerréotype. Cette technique demande en effet un immobilisme total. " ( Allociné )

Histoire de la folie, celle d'un homme ne parvenant pas à assumer la mort de sa femme, son fantôme l'obsède. Retenant sa fille dans la demeure familiale, il l'oblige à des pauses de plus en plus longues et douloureuses devant l'objectif suivant le procédé du daguerréotype jusquau jour où un nouvel assistant essaie de la sauver de cette relation morbide.

L'image est belle, le lieu inquiétant (une grande maison qui connut ses heures de gloire) mais de cette folie le cinéaste nous livre une histoire qui ne décolle jamais ! Difficile d'y croire vraiment, intrigué au début certes, et puis le film tourne en rond, pas de frissons, pas d'émotion comme le spectateur aurait aimé en ressentir, pas de passion, ou alors mal exprimée, le film ennuie quelque peu.

Olivier Gourmet, comme toujours excellent, Constance Rousseau a la beauté fragile et douce qui convient au rôle, Tahar Rahim qui, à mon avis, n'a pas l'épaisseur et le déterminisme qui conviendrait au personnage qu'il incarne, manque de force et, hélas, il rate la scène finale, déjà très mal amenée !

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