" There is no evil " - Vendôme
Réalisateur : Mohammad Rasulof
Acteurs : Ehsan Mirhosseini, Baran Rasulof, Shagayegh Shourian, Kaveh Ahanga, Alireza Zareparast, Salar Khamseh, Darya Moghbelli Mahjab Servati, Mohammad Valizadegan
Ours d'Or Berlinale 2020
Appréciation personnelle : ***
Quatre courts-métrages dans la continuité du film pour dénoncer l'abus du pouvoir, la surveillance des autorités et le manque de liberté dans la vie quotidienne en Iran.
Si le dernier court m'a semblé le plus faible, il n'en demeure pas moins que le film est d'une violence psychologique glaçante sur l'oppression exercée sur des individus qui ont côtoyé la mort en recevant l'ordre de la donner ou tenter de s'y soustraire.
Le premier court est particulièrement bien scénarisé, mettant en scène un homme ordinaire dans son quotidien familial jusqu'à la scène finale où l'on découvre l'horreur !
Le cinéaste est surveillé par le pouvoir en place, passeport confisqué, interdit donc de sortir du pays, c'est donc sa fille qui est venue représenter son père à la Berlinale.
" Iran, de nos jours. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Ces quatre récits sont inexorablement liés. Dans un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté. " (Pyramide Films)