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Entre Deux Eaux
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5 août 2018

" Stalker " Palace

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Stalker

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Réalisateur : Andrej Tarkovski.

Acteurs : Alexandre Kaidanovski, Nikola Grinko, Alisa Freindlich, Faime Jurno, E. Kostin, R. Rendi, Sergey Yakovlei, Vladimr Zamanskiy.

1979

Version restaurée.

Prix du Jury Oécuménique au Festival de Cannes 1980.

Président du Festival : Kirk Douglas.

Prix des spectateurs au Festival Fantastique du Film de Porto 1980.

Adaptation libre d'un roman des frères Srougatski.

Appréciation personnelle : ** 

Considéré comme un chef-d'oeuvre, le film bénéficie d'une nouvelle sortie en version restaurée et le public ne s'y est pas trompé qui est venu en nombre par cette très chaude après-midi de samedi !

Cinéphiles âgés et jeunes, manifestement conscients de l'importance donnée au film dans l'histoire du cinéma et curieux de voir - ou de revoir -  une oeuvre d'importance.

Je ne l'avais pas vu à sa sortie et il aurait intéressant que des spectateurs se réunissent après la projection pour échanger commentaires et opinions !

" Dans un pays et une époque indéterminés, il existe une zone interdite, fermée et gardée militairement. On dit qu'elle abrite une chambre exauçant les désirs secrets des hommes et qu’elle est née de la chute d'une météorite, il y a bien longtemps. Les autorités ont aussitôt isolé le lieu, mais certains, au péril de leur vie, bravent l’interdiction. Leurs guides se nomment les «stalker», êtres déclassés, rejetés, qui seuls connaissent les pièges de la zone, en perpétuelle mutation. " (Allociné).

On se doute bien que Tarkovski n'allait  pas nous livrer un banal, même réussi, thriller académique mais qu'il allait bien au-delà en nous poussant vers la philosophie, la métaphysique et l'existence même de l'homme  !

C'est un film qui s'offre difficilement, au spectateur de faire un effort, d'entrer dans son film ou de le subir !

Je me situe entre les deux et regrette que le cinéaste muni d'un matériau aussi séduisant, une région désertifiée, complètement abandonnée où la nature a repris ses droits ( on pense à Tchernobyl !) n'ait pas engendrée davantage d'angoisse chez le spectateur car si le film est formellement beau, il n'est jamais inquiétant même si l'intérêt du spectateur se maintient mais en ne voyant rien venir finalement !  

C'est un thriller très intellectuel et qui le reste tout au long du film au détriment d'un cheminement dramatique qui aurait pu secouer le spectateur !

Dialogues nombreux et pointus, lenteur de beaucoup de scènes, d'où léger assoupissement de temps à autre !

Parfois un film mérite d'être revu pour ce qui a pu nous échapper ou nous irriter !

Je ne sais s'il faut s'en vouloir de n'avoir pas été à la hauteur d'un film dit "chef-d'oeuvre", de sentir que celui-ci vous a échappé, et puis se dire que, ma foi, votre opinion n'est pas plus "conne" que celle d"un autre et accepter qu'elle le soit ! Et ne pas suivre le mouvement du snobisme, crier à l'incontournable quand le produit ne le vaut pas, à ses yeux propres ! Ceci dit, surtout pas de regrets ! J'aime l'expérience de films différents et accepte la (semi) déception ! On apprend toujours !

Les affiches du film sont belles et quelque peu trompeuses car elles ajoutent un caractère sombre, rude, âpre, que le film n'exploite pas assez.

D'après le designer sonore Vladimir Sharun, au moins trois personnes de l'équipe sont mortes à cause d'une contamination chimique pendant les prises en Estonie. Le metteur en scène Andrei Tarkovski, mort d'un cancer du poumon à 54 ans en 1986, se trouverait dans ces trois personnes. " (Allociné).

La structure en deux parties de Stalker est dûe au fait qu'une partie du film a été retournée avec un autre directeur de la photographie, Aleksandr Knyazhinskiy après que les négatifs ont été détruits par erreur dans le labo soviétique où ils étaient conservés. La monteuse Lyudmila Feyginova aurait cependant conservé des rushs chez elle, avant de périr dans un incendie qui a lui aussi tout détruit. " (Allociné).

 

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