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Entre Deux Eaux
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16 octobre 2018

" Un été vénitien " de Francesco Rapazzini

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Francesco, dix-sept ans, vit à Venise avec sa mère écrivaine, son frère (absent pour l'été), Nina la femme d'ouvrage et cuisinière et quelques animaux dont Rosario, le petit chat abandonné qu'il va adopter.

Il s'apprête à vivre cet été vénitien de 1978 entouré de quelques jeunes de son quartier mais aussi en rencontrant des amis de sa mère, peintres, écrivains, autres intelletuels, connus et inconnus.

La peinture de ce quotidien à Venise est particulièrement réussie, on y sent bien la chaleur, la paresse, l'indolence, les jeux et distractions, les promenades dans la ville et l'apprentissage de la vie, de la jeunesse, la curiosité, l'éveil de la sexualité, les amitiés qui s'engagent dont certaines ambiguës, se frotter également aux personnes adultes en les scrutant, les analysant et en mesurant sa force encore intacte et vierge à celle plus faillible parce que blessée et troublée par l'expérience de la vie.

Ce n'est certes pas un grand roman, en sa partie centrale il patine quelque peu et j'ai pu me demander où cette histoire allait me mener lorsque le rythme est revenu et l'intérêt tout autant !

Le récit est-il autobiographique !? L'adolescent porte le même prénom que l'écrivain. Né en 1961, Francesco Rapazzini a grandi entre Venise et Milan. Comédien, metteur en scène et journaliste, il réside à Paris depuis quelques années. (Wikipedia). Ce roman est son troisième.

" Je lui ai fait parcourir dans les deux sens le pont et le sottoportego de San Cristoforo, le saint protecteur des gondoliers. Celui pris par Tadzio et celui suivi par Aschenbach dans Mort à Venise de Visconti. Derrière la Fenice, le pont est perpendiculaire au porche à colonnes qui longe un canal étroit. Dans le film, ils s'étaient fixés tous les deux : le premier intrigué et curieux du regard de l'autre qui l'avait déshabillé et aimé. Sans mots, sans gestes, sans sourires. Erica Jong  avait voulu être Tadzio et Aschenbach. D'abord la proie puis l'amant. Elle n'avait pas souri : elle s'était seulement tournée quand je passais à côté d'elle, quand je la dépassais, quand je où le metteur en scène a tourné son chef d'oeuvre. " Tu sais que Luchino était le demi-frère d'une de mes grand-tantes ? Du moins c'est ce qu'on prétend. ", lui avais-je dit alors que nous traversions le grand hall, entre stucs, marbres et bois précieux. "

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