" When arabs danced " Aventure

Réalisateur : Jawad Rhalib.

Documentaire.

2019

Appréciation personnelle : ***

" Auteur, cinéaste et journaliste professionnel. Jawad Rhalib oriente son travail sur les droits de l’Homme et les questions liées à la Mondialisation, le Profit et le Réalisme social. Il écrit et réalise des courts & moyens métrages de fiction et des longs-métrages documentaires pour l’ensemble des chaînes Européennes ainsi qu’à l’international. "  (Cinergie.be).

" Danse d’hier et d’aujourd’hui, acte de liberté et de résistance. Dans un bassin méditerranéen tiraillé entre émancipation et conservatisme, le documentariste Jawad Rhalib se questionne et questionne les nombreuses facettes de la culture arabe, du Maroc à l’Iran. " (Le Soir).

Le fondamentalisme musulman voudrait que le passage sur cette terre ne soit qu'une vallée de larmes et que la véritable vie ne commence qu'après la mort au paradis !

Le fondamentalisme nie tout ce qui a fait la richesse de l'islam, sa culture, ses intellectuels, ses artistes, ses danses, ses chants, son cinéma, sa poésie ! Le célèbre poète iranien homosexuel Abû Nuwâs né entre 747 et 762 à Ahvaz et décédé vers 815 à Bagdad, est interdit officiellement d'écoute et de lecture aujourd'hui, comme sont bannies certainement les célèbres comédies de moeurs egyptiennes dont étaient pourtant friand le spectateur arabe dans les années 50 et 60, modernes de ton et caricaturant le cinéma européen avec un talent certes naîf mais sûr. Dans beaucoup de villes orientales les cinémas ont disparu !

Dallas et autres Dynastie étaient suivis à la télévision et tous les divertissements de musique et de danse de la télé française étaient populaires et le sont certainement encore !

Bollywood et le cinéma indien étaient aussi populaires sur les écrans du maghreb.

La danse du ventre est-elle encore autorisée même si sur la place Jemaa El Fna à Marrakech, le soir, les danseuses en robes pailletes et moulantes l'excécutent et l'on apprend qu'il s'agit de garçons jeunes n'ayant pas atteint l'âge adulte ce qui leur permet de s'exhiber et les spectateurs masculins autochtones ne sont pas les derniers à se presser autour !

Certes, je suppose que dans des villes évoluées du Maroc, de la Tunisie, d'Algérie peut-être, des cinémas subsistent avec sans doute une certaine censure.

Ce documentaire est donc très intéressant, témoignant d'une richesse que les fondamentalistes essaient de nier, de jeunes gens et de jeunes filles qui tentent de faire vivre leurs talents en rejoignant des écoles de danses notamment avec toute la dificulté de la confrontation sociale avec leur entourage et leur famille !