" L'Amie prodigieuse " - Tome 4 : "L'Enfant perdue " de Elena Ferrante.

Je mets la photo de celle que l'on me propose en tant qu'écrivaine de cette saga. Je ne sais si c'est officiel ou non, l'auteure ayant jusqu'à présent refuser de dévoiler son identité !

Ce tome IV est donc en principe le dernier !

Soixante ans d'histoire d'une amitié entre deux femmes, nées à Naples, mais dont l'une s'évade vers Milan, Florence, Gênes et enfin Turin.

Deux personnalités dissemblables mais liées l'une à l'autre malgré conflits, colères, rejets, 

Autour d'elles et de leurs proches, familles, amis, connaissances, c'est l'Italie qui s'expose, politiquement, culturellement, socialement.

J'ai eu du mal à démarrer le premier tome, j'ai réussi ensuite à naviguer sur ce très long fleuve peu tranquille malgré mon peu d'empathie pour les deux jeunes filles, un peu de lassitude causée par un récit trop long, des coupes auraient pu être envisagées qui n'auraient pas nui à l'histoire !

L'auteure a réussi à me retenir cependant et je lui concède qu'à défaut d'avoir du style, elle sait raconter !

Serait-ce machiste, je ne le crois pas !, de dire que cette saga plaira sans doute davantage à un public féminin !

Ce serait intéressant de faire un sondage auprès des lecteurs et constater comment s'équilibre le succès des aventures de Lena et de Lila, lecteurs féminins et masculins à part égale ou non !

" A Turin désormais tout était prêt j'avais trouvé un appartement près du Ponte Isabella et m'étais déjà arrangée pour déménager le gros de mes affaires et de celles d'Imma. Nous partîmes donc. Je me souviens du train à la sortie de Naples. Ma fille était assise en face de moi et, pour la première fois, je la voyais mélancolique à l'idée de ce qu'elle laissait derrière elle. J'étais très fatiguée à la suite de nombreux allers et retours de ces derniers mois, à cause des mille choses que j'avais dû organiser, de tout ce que j'avais fait et oublié de faire. Je m'abandonnais sur le siège, regardais par la vitre les faubourgs de la ville et le Vésuve qui s'éloignaient. "