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Entre Deux Eaux
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26 octobre 2020

" L'Année du singe " de Patti Smith

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Deuxième de couverture : 

" L'année du singe se présente comme un récit de voyage à travers la Californie, l'Arizona, le Portugal et le Kentucky, un fantastique carnet de rêves et de conversations imaginaires, et une méditation lucide sur le passage du temps, le deuil et la compassion. Au fil de ses déambulations, Patti Smith déroule l'année 2016, l'année charnière de ses soixante-dix ans. Le souvenir des lieux se mêle au paysage intérieur de l'artiste, et tout ce qu'elle a vu, rêvé ou lu coexiste dans ce pays des merveilles tout personnel. Elle croise ainsi un cortège de fantômes aimés et admirés, parmi lesquels Roberto Bolano, Jerry Garcia, mais aussi, et surtout, deux amis chers au crépuscule de leur vie : le dramaturge Sam Shepard et le producteur de musique Sandy Pearlman.

Patti Smith tisse avec pudeur et mélancolie la toile de cette année singulière marquée par des bouleversements intimes et politiques, sans jamais s'abandonner à l'apitoiement ni au désespoir. Elle célèbre au contraire l'art et les pouvoirs de l'imagination, offre sa sagesse optimiste et sa finesse d'esprit, rappelant, s'il en était besoin, qu'elle est l'une des créatrices les plus talentueuses de notre temps. "

Entre rêve et réalité, présent et passé, "L'année du singe" rassemble 17 récits autobiographiques sur l'année mouvementée 2016, au cours de laquelle Trump a été élu président et certains des amis de Patti Smith sont décédés, c'est aussi l'année du singe dans l'horoscope chinois et l'année des 70 ans de la poète." (Babelio)

Patti Smith, c'est mon univers, comme celui de Marianne Faithfull, de Amy Winehouse, de Joan Baez, de Janis Joplin, de Nico, de Françoise Hardy, de Lou Doillon et de Jane et Gainsbourg, de Barbara et de Gréco, Alex Hepburn, Diana Krall, Melanie Gardot, Katie Melua, Lana Del Rey, Joan Jett, Marlène Dietrich, et j'en passe .... bien sûr il y a des hommes aussi ! Donc l'univers des pop stars n'est pas le mien même si parfois un hit peut m'atteindre. Je reconnais que Lady Gaga malgré ses extravagances qui m'agacent est au-dessus du lot et puis, bien sûr, Tina Turner, sans oublier toutes ces chanteuses passées et actuelles qui chantent le blues et le jazz ! Même Bardot dans sa période chanteuse à qui des paroliers lui ont conçu de jolis textes qu'elle savait déclamer avec son phrasé particulier et une excellente diction !

 

Donc, voilà, Patti Smith donne l'impression d'être l'amie, la confidente, celle que l'on pourrait approcher, humble, discrète, généreuse, européenne de curiosité, l'esprit en éveil, à l'écoute, intelligente et ouverte aux autres, érudite et en tant qu'écrivaine elle nous entraîne à sa suite dans ses rêves, ses rencontres, ses voyages, ses états d'âme, ses pauses dans des hôtels et motels, ses réflexions et pensées, sa nostalgie, tout un univers se déroule dans une Amérique qui semble intemporelle avec la route 66 en fond de mémoire !

Sincère, intègre, elle se livre en toute simplicité, sans fards et enveloppe le lecteur d'une chaleur amicale et l'on voudrait partager avec elle une tasse de thé bien fumante !

Quand elle évoque son lieu de vie, appartement à New York, j'imagine, nous sommes loin des maisons fabuleuses (le mot est plutôt péjoratif !), des stars du showbizz. Je la vois plutôt comme une étudiante attardée, dans un décor sobre qui lui convient, sans recherches et un peu désordre, plus qu'un décor raffiné, les objets ont un sens, représentent un souvenir et sans doute prend-elle son café le matin sur une table toute simple et elle semble apprécier se poser dans des snacks et restos anonymes .... style "Le Soleil " à Bruxelles !

" Je me suis vue avec Sam (Shepard) dans sa cuisine du Kentucky et nous parlions écriture. A la fin, il disait : tout est matière première pour une histoire, ce qui veut dire, je suppose, que nous sommes tous matière. J'étais assise sur une chaise en bois à dos droit. Il était debout, me regardait de haut, comme toujours. Papa Was a Rolling Stone passait à la radio, qui était en tweed brun, comme les postes des années quarante. Et je me suis dit, tandis qu'il tendait la main pour écarter les cheveux devant mes yeux : le problème avec le rêve c'est qu'on finit par se réveiller."

Ce sont des artistes comme elle qui me permettent de croire que la vie peut se voir en couleurs et que j'ai envie d'inviter dans ma solitude !

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